BORDEAUX PARIS 2010 C’est le grand jour : 7 heures ce jeudi 22 juin, le camion est chargé et après quelques photos prises dans la rue des 7 Lots, nous voilà partis en direction de BORDEAUX, Bernard est au commande. A 10 heures arrêt sur l’aire de Manzat, où nous savourons les délicieux gâteaux préparés par Marie Claude. Nous sommes à 365 km de Bordeaux. Pas besoin de radio dans le camion, Jacques B fait l’animation. Il est 12 h 15, nous nous arrêtons pour une pause déjeuner, au menu , salade de pâtes, rôti de porc, fromages et le super gâteau de riz d’Hélène. Nous accompagnons ce repas avec une petite bière bien fraîche et un petit canon avec le fromage. Attention, Bernard, notre super chauffeur se contentera d’un petit verre de vin. Nous sommes dans le Périgord blanc. Sur l’aire d’autoroute, il fait très chaud, et de nombreux morpions accompagnés de leurs instituteurs cherchent l’ombre, ils sont très certainement en voyage de fin d’année scolaire. Nous reprenons la route à 13 h 30, nous décidons comme la route l’exige de passer à Tresse récupérer les plaques de cadre.. Nous rejoindrons Slimane, Jacques C et Marianne à la maison de la promotion sociale à Artigues, où nous passerons la nuit. Pour le diner nous pique-niquerons car nous avons énormément à manger dans nos deux glacières super réfrigérées grâce à Olivier. Au diner, ce soir le taboulé de Raymond, la ratatouille de Georges, le jambon de Daniel, le fromage de chèvre du Pilat de Raymond (très apprécié) et on termine le gâteau de riz d’Hélène, tiens voilà que Slimane s’envoie la fin du gâteau de Marie Claude (Quel goinfre ! ). Slimane, comme le grand Jacques amuse la galerie, et il se passe des choses étranges entre Olivier et Slimane (même si ce n’est pas très catholique, cela ne nous regarde pas ). Notre seule fille, Marianne, très discrète et réservée relève une erreur sur la feuille de route, il y a un contrôle 3 km après Saint Aignan (lieu où nous planterons nos toiles de tente). Cette remarque est intéressante, nous en profiterons pour compléter notre petit déjeuner si cela est possible à Noyer. Demain levée à 4 heures pour un petit déjeuner à Tresse (Départ), et pour le contrôle des vélos. Bernard nous donne RDV au Contrôle n° 1 à 8 heures pour une collation, nous devrions rouler sous le soleil, ce n’est pas trop tôt car cette année C’est exactement à 5 h30, que nous quittons Tresse. Sur la D 936 très roulante, Bernard nous fait signe pour une collation, nous avons déjà fait pas loin de 80 km. Les 100 premiers km sont très roulants, nous affichons une moyenne de 25 km / h, puis nous laissons la Gironde pour une Dordogne et une Charente belles et vallonnées, nous nous arrêtons à ARBRE pour le déjeuner, zut nous avons oublié le Saint Emilion et le pineau des Charentes. Nous continuons notre route dans l’Indre, puis l’Indre et Loire et enfin le Loir et Cher. A Saint Aignan, le compteur affiche 380 km, le repos de 6 heures est bien mérité. Pas besoin de monter les toiles de tente, la plupart d’entre nous dort à la belle étoile sous un immense platane Tout le monde sauf Slimane qui se croit vraiment en vacances et au camping. Nous quittons le camping à 8 h 45, nous avons une heure de retard sur l’horaire prévu, même si le plus dur a été fait la veille, il ne reste pas loin de 250 km, et par cette chaleur ce ne sera pas simple, le moral des troupes va bien. Après le Loir et Cher, nous voici dans le Loiret où nous déjeunons à Châteauneuf sur Loire, un endroit bien ombragé et proche de la Loire, bravo à Bernard qui encore une fois, a trouvé ce petit coin magique. Au menu, salade de pomme de terre, préparée par Liliane, le cake aux olives de Ghislaine, poulet et fromage et en dessert la semoule d’Hélène et des fruits frais achetés par Bernard. Un détail, les miches de Slimane sont entamées, le régime sans selle pour lui est adopté. J’ai remarqué également que Raymond faisait la grimace. La journée fut éprouvante, quelle chaleur, un instant il me semblait difficile de faire ce Bordeaux Paris en moins de 40 heures (Objectif que nous nous étions fixé), car le Loiret et ses étendues de céréales en plein cagnard sont décourageantes surtout avec un petit vent Nord Est (15 km / h mais en pleine tête). Puis nous arrivons dans le dernier département l’Essonne, avec un peu plus d’ombre et une chaleur qui tombe un petit peu, nous reprenons la pêche car à ce moment là nous savons tous que nous allons réussir ce Bordeaux Paris en moins de 40 heures. A l’arrivée, nous sommes les premiers en moins de 60 heures, Bernard a négocié pour nous l’ouverture anticipé du gymnase, quel commercial ce Bernard, après une bonne douche, un petit repas bien arrosé (Champagne) et des congratulations, nous dormons tous dans le gymnase. Au petit matin , nous avons la chance de voir arriver les premiers en moins de 36 heures et les premiers en moins de 28 heures, c’est génial, ces cyclosportifs sont sympas, ils prennent le temps de nous relater leur périples, ce sont des champions...Et nous , sommes nous pas des graines de champions car nous sommes dans les premiers en moins de 60 heures, notre temps sur notre diplôme est de 38 h50 ( pour être plus exact, il faudrait rajouter 30 mimutes ). Nous avons réussi ce Bordeaux Paris, d’une part car nous étions très bien préparés physiquement et psychologiquement, et d'autre part car nous formions un groupe soudé et à l'écoute des préoccupations de chacun d'entre nous. Je dis bravo et félicitations à toute cette petite équipe avec qui j’ai eu plaisir à partager un moment inoubliable. Une idée est lancée , et pourquoi pas le Paris Brest Paris dans le même esprit c’est pour 2011. Georges.
Date de création : 01/07/2010 # 01:35
Dernière modification : 01/07/2010 # 09:08 Catégorie : - année 2010 Page lue 12121 fois Réactions à cet article
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